La boîte percée

Contenir l’excitation sans augmenter la pression.

Garder la concentration sans frustrer son élève.

Enfermer son énergie dans une boîte qui laisserait filtrer l’acceptable, l’expressivité des gestes sans brutalité.

Contrôler sans force physique, mais par un dosage délicat entre gestuelle, regard, sourires, temps de pause et temps de « laisser aller ».

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Décontraction et musculation

« Le muscle est l’organe parlant de l’anxiété et par ce fait, le tonus musculaire est intimement lié aux variations de tensions psychologiques. »

« Le geste sportif idéal, est celui qui se déroule dans un bon état de confort moral ou psychique. »

source : Approche de la kinésithérapie du cheval, J.-M. Denoix et J.-P. Pailloux

Pour muscler un cheval à l’envers, rien de tel que la contention et la pression psychologique.

Si certains parviennent à obtenir des chevaux musculeux par la force, ils auront nécessairement nuit à leur intégrité physique (articulations, glandes, ligaments …) et psychique (cheval soumis à la douleur, abruti, ou en colère des années durant sous le regard ébahi des spectateurs, qui ne voient ni les queues qui fouaillent, ni les oreilles plaquées, ni les bouches crispées, ni les nuques fermées).

 

Le pouvoir de la suggestion

Pousse-le, il s’appuiera.

Tape-le, il se creusera.

Tire-le, il ralentira.

Soulève-le, tu le porteras.

Tout ce qui s’apparente à un rapport de force est perdu d’avance.

Seules les brutes qui n’ont pas peur de violenter le cheval physiquement ou psychologiquement auront des résultats… avec un cheval éteint qui obéit par résignation.