« Le portrait de notre monde moderne montre une réalité qui a muté au fil des siècles, de la famille étendue à la famille nucléaire et enfin à l’individu seul. C’est un fait que la désaffection pour la communauté est parvenue à son apogée aujourd’hui : de plus en plus de gens vivent seuls.Il ne nous reste quasiment plus que notre peau comme frontière contre l’extérieur, contre les menaces, les troubles ou les attaques qui pourraient en venir. Pour parvenir à survivre dans ce vase clos, une seule et même personne doit combiner de multiples compétences (…). »
« Nous vivons dans un monde qui exige de chacun de nous son absolu maximum. »
K. F. Hempfling
Cette pression environnementale, nous la transmettons aux chevaux, comme toutes les émotions positives ou négatives qui nous bouleversent.
La société nous invite à entrer dans une quête de performance, en oubliant souvent l’instinct, l’intuition, le « vrai ». Passer un moment à être avec son cheval et simplement ressentir sa présence, son souffle… ça fait sourire. Mais ce n’est pas suffisamment démonstratif pour que d’autres y accordent de l’importance.
Ainsi, lorsqu’on est en quête de reconnaissance, on se sent obligé de montrer une palette de compétences, généralement au dépend de l’authenticité.
C’est perdre de vue l’incroyable privilège que les chevaux nous donnent : celui de pouvoir nous extraire de la pression du monde, de passer dans un espace hors du temps et des jugements, avec pour seul baromètre l’expression de cet être sublime.