Pendant l’exercice du Tai Chi Chuan, il importe d' »agir psychiquement et non agir physiquement » […]
James Kou, Tai Chi Chuan, harmonie du corps et de l’esprit
Avec les chevaux, il ne s’agit pas d’arracher un mouvement.
On ne va pas tirer sur la nuque d’un cheval jusqu’à ce qu’il trotte derrière nous.
On ne va pas taper sur son poitrail jusqu’à ce qu’il recule.
On ne va pas commencer par une sensation désagréable voire douloureuse avant d’y avoir mis l’intention, d’avoir essayé d’obtenir le mouvement par suggestion.
Il se trouve que certains agissent ainsi, pensant bien faire, mais ôtant alors au cheval toute fierté, toute animalité. Il devient un objet, une figurine dont on actionne telle ou telle partie articulée. En agissant ainsi, ces personnes s’imaginent qu’elles apprennent à un cheval à trotter, qu’elles apprennent à un cheval à reculer… Non. Les chevaux savent très bien bouger sans nous, nous ne sommes là que pour leur demander humblement de bouger dans le sens qui nous arrange au moment voulu.
Et pour que le cheval se meuve, il lui faut un but, qui ne soit pas l’absence de douleur ou d’inconfort, mais bien un confort, un objectif qui lui soit profitable.
L’intention, c’est l’action psychique. C’est peu voire pas de désordre. C’est peu voire pas de stress, avec quelqu’un qui se maîtrise un minimum.
L’intention, c’est donner un sens clair à l’action demandée.
La récompense, c’est remercier le cheval d’avoir fait de notre intention la sienne.