J’ai la chance de faire un métier en lien avec ma passion.
Un métier qui me pousse à chercher toujours plus loin, à me remettre sans arrêt en question et à grandir humainement.
J’ai une vision de ce métier qui exige que je travaille énormément sur moi. Sur mes émotions, sur ma gestuelle, sur mon attitude. Je ne suis qu’au début du chemin et il arrive que je sois mécontente de moi sur certaines séances.
Mais ces moments de remise en question sont l’occasion aussi de recentrer mes objectifs, de dessiner de plus en plus précisément ce vers quoi je veux tendre dans mon chemin de vie mais aussi ce que je souhaite pour les couples avec lesquels j’interagis.
En ce moment, avec ce travail assez intense sur moi-même, j’ai des résultats invisibles pour les autres, mais marquants pour moi.
Au cours d’une séance au sein du troupeau, où je fais travailler une cliente sur son attitude, adoptant moi aussi une gestuelle adéquate, je me suis retrouvée entourée de Fakir et Vulkan, tous les deux sont venus se poster près de moi, sans réclamer quoi que ce soit d’autre que la sérénité d’être dans mon entourage. Ce n’est pas quelque chose qui se passe habituellement, du tout, et surtout pas de la part de Fakir.
Une autre fois récente, en ramenant Vulkan au pré, Fakir était couché. Il m’a laissée approcher et s’est étalé de tout son long à mes pieds. C’est un cheval qui a toujours été très méfiant dans ce genre de situation et il ne se laisse normalement aller que s’il est tranquille au soleil sans humain dans les parages. Là, non, c’est bien une fois que j’étais près de lui qu’il s’est étendu, serein, la tête quasiment sur mes boots. C’est la première fois en 10 ans qu’il ose s’abandonner à ce point.
Ce sont des détails… mais très significatifs. C’est la preuve que travailler sur sa démarche, sur sa conviction, sur sa respiration, sur tout ce que nos chevaux perçoivent, permet d’influer sur leur plaisir à être en notre compagnie.
Dans ce contexte il n’est pas question d’être celui qui nourrit, celui qui gratte, celui qui « fait bouger », il est question d’être celui qui protège, qui rassure, auprès duquel il fait bon vivre.
Bien sûr tout ne change pas du jour au lendemain, mais le travail paie… sans compter que les qualités qu’on développe ainsi sont utiles dans la vie humaine aussi 😉
« Dans ce contexte il n’est pas question d’être celui qui nourrit, celui qui gratte, celui qui « fait bouger », il est question d’être celui qui protège, qui rassure, auprès duquel il fait bon vivre. » Beau résumé !
Je découvre votre blog bien que je connaisse le page caval’equit conseil depuis déjà un bon moment, c’est un plaisir d’avoir la possibilité de connaître mieux votre philosophie qui s’approche beaucoup de la mienne. Merci !
J’aimeJ’aime
Merci d’être passée par ici !! 🙂
J’aimeJ’aime
Que ce texte me parle … le travail sur moi même (invisible des autres … ) me fait tout simplement vivre mon rêve de gamine au quotidien, avec ma jument …. 🙂
J’aimeJ’aime