La pause, le temps de la réflexion, le petit blocage entre inspiration et expiration, l’instant nécessaire.
S’approcher du cheval, décrire un arc de cercle, l’observer et marquer la pause au moment où il semble vouloir s’écarter.
Un infime report de poids, une inflexion de l’encolure, on stoppe tout.
Et vient alors l’intérêt du cheval, sa curiosité et sa gratitude pour ne pas l’avoir oppressé.
A recommencer cette danse, la distance s’amenuise, jusqu’à se trouver aux portes du rêve tant convoité.